Les 6 fleurs de la Passion de Jésus-Christ

Les légendes des fleurs se rattachent naturellement à la tradition Chrétienne et six fleurs concernent directement la Vie et la Passion du Christ.

Le passiflore, fleur de la passion

le passiflore, la fleur des cinq blessures du ChristSelon une vieille légende Espagnole, le passiflore ou la fleur de la passion, fut la seule chose vivante sur Terre qui essaya de sauver Notre-Seigneur de la Croix.
Elle grimpa vite, vite, sur la Croix, et attacha ses petites vrilles sur les clous dans les Mains et Pieds de Notre-Seigneur avec l’espoir de les tirer et de secourir le Rédempteur.
On se rappelle que Saint François d’Assise, dans une de ses visions de Notre-Dame de la Pauvreté, a vu l’objet de son adoration se changer en une plante grimpante ayant les symboles de la Crucifixion, qui grimpait sur la Croix.
Cette vision était prophétique, car le vrai passiflore, une plante d’Amérique du Sud, ne fut découvert par les conquistadors espagnols que quelques siècles plus tard.
Selon l’interprétation légendaire, la fleur indique clairement les cinq blessures du Christ, les clous, le marteau qui enfonça les clous, la lance qui perça les côtes du Rédempteur, le pilier où il fut attaché pour la flagellation, et la couronne d’épines.
Les feuilles révèlent la lance et les trente pièces d’argent qui furent données à Judas Iscariote, les vrilles symbolisent les cordes qui attachaient le Christ au pilier de flagellation.

L’aubépine

L'aubépine qui fleurit toujours le jour de Noël donna le rameau qui forma la Couronne d'Epines de la Passion.L’aubépine qui fleurit toujours le jour de Noël donna le rameau qui forma la Couronne d’Epines de la Passion du Christ.
Selon la tradition, cette couronne fut présentée par le roi de Jérusalem à Saint-Louis, qui la porta en France. La Sainte Chapelle, à Paris, fut construite pour conserver la relique sainte.
Ceux qui aiment les oiseaux se rappelleront que le rouge-gorge (qui n’était qu’un petit oiseau tout gris dans ce temps-là) s’est perché sur la Couronne d’épines pendant que Notre-Seigneur était sur la Croix et il essaya, avec toute la force de son petit bec, de tirer les épines qui blessaient le front du Sauveur.
Il piqua sa propre poitrine plusieurs fois, dans ses efforts désespérés, et le sang de ses blessures coula sur les petites plumes de sa gorge et de sa poitrine. Depuis, ses descendants, les rouges-gorges, portent cette marque d’honneur.

L’arum maculé

L'arum maculé ou le gouet est taché avec les gouttes de sang qui tombaient des blessures des pieds du ChristL’arum maculé ou le gouet est taché avec les gouttes de sang qui tombaient des blessures des pieds du Christ. L’arum maculé est renommé pour son amertume et il y a une tradition qui dit que si un démon nait dans un enfant, il est attiré inévitablement vers cette plante dont les feuilles et les fruits produisent un venin mortel.

 

 

Le jonc

Le jonc, avec son plumet, fut le sceptre que les soldats Romains mirent entre les mains du Christ quand ils se moquèrent de Lui. Le jonc, avec son plumet, fut le sceptre que les soldats Romains mirent entre les mains du Christ quand ils se moquèrent de Lui.

De nos jours, ceux qui désirent voir les anges Séraphins doivent embrasser cinq fois le plumet du jonc avec l’intention de voir ces anges en pensant à la Passion de Notre-Seigneur car il est dit que bien peu d’enfants sont assez sages pour voir le Christ, mais que les anges se montrent.
Dans  certaines îles des Antilles la coutume est de ne jamais couper une banane transversalement mais toujours en long car la coupe transversale indique la Croix et les Cinq Blessures du Christ.
Dans le jardin du Couvent des Cisterciens, à Rome, il se trouve un figuier, et si on coupe le fruit transversalement, juste avant qu’il soit mûr, on voit un Crucifix vert dessiné sur la pulpe blanche avec les cinq graines qui indiquent les Cinq Blessures.

La pimprenelle

Les pimprenelles, trouvant que ces petits fragments ne devaient pas être souillées par la terre, les soutinrent sur leurs feuilles et leurs fleurs et ces dernières furent, pour toujours, teintées de la couleur du sang du Christ.La pimprenelle possède le pouvoir de faire sortir les échardes de la chair même si ces petits morceaux ont été envoyées par une sorcière.
La raison de ce pouvoir est celle-ci : quand les bourreaux clouèrent le Christ sur la Croix des petits éclats de bois, rougis du précieux sang du Christ, volèrent de côté.
Les pimprenelles, trouvant que ces petits fragments ne devaient pas être souillées par la terre, les soutinrent sur leurs feuilles et leurs fleurs et ces dernières furent, pour toujours, teintées de la couleur du sang du Christ.
La fleur ne s’ouvre qu’à neuf heures du matin, l’heure du commencement de la Passion, et se ferme invariablement juste avant trois heures de l’après-midi, la « neuvième heure » de la Crucifixion, au moment de la mort du Christ.
Elle est si exacte qu’en Angleterre on appelle cette fleur « le chronomètre des pauvres ».

Le coquelicot

Tant que le coquelicot montre ses pétales rouges et sa formé de Croix, l'héroïsme et la charité ne disparaîtront pas de la Terre.Ceux qui ont aimé et qui aiment toujours le coquelicot, emblème de la Grande Guerre, et de ceux qui ont donné leur vie pour leur pays, doivent se rappeler la promesse qui dit que :

Tant que le coquelicot montre ses pétales rouges et sa forme de Croix, l’héroïsme et la charité ne disparaîtront pas de la Terre.