le livre de L’Ecclésiaste est un profond questionnement pessimiste sur le sens de la vie humaine, l’insatisfaction de celui qui cherche le bonheur. Pour l'auteur il n'existe  aucun plan divin, la nature ou l'existence personnelle et les seuls satisfactions de la vie ne peuvent être trouvées que  dans la richesse, le plaisir, famille, amis, ou au travail.

21 – Livre de l’Ecclésiaste – Ancien testament – Livres poétiques

Le livre de l’Ecclésiaste est le 21e livre biblique de l’ancien testament et le quatrième des Livres poétiques.

Qui est l’Ecclesiaste dans la Bible?

« Ecclésiaste » est une forme grecque de l’hébreu Qohelet signifiant prédicateur ou Président. Qohélet se présente comme « le fils de David, roi à Jérusalem » (1:1), par déduction le Livre de l’Ecclésiaste a été traditionnellement attribué au roi  Salomon.
Ce livre vient après le Livre des Proverbes, il s’agit d’un profond questionnement pessimiste sur le sens de la vie humaine, l’insatisfaction de celui qui cherche le bonheur dans le monde présent. L’Ecclésiaste s’intéresse à presque toutes les formes de plaisir terrestre sans y trouver de sens.
L’auteur rejette toutes les théories religieuses et éthiques connues  qu’il estime  contredites par l’expérience.
Pour l’Ecclesiaste il n’existe  aucun plan divin dans l’histoire. La nature ou l’existence personnelle et les satisfactions de la vie ne peuvent être trouvées que  dans la richesse, le plaisir, famille, amis, ou au travail.

 La conclusion de ces réflexions est que tout est « vanité et poursuite du vent »

Ecclésiaste 1

1.1 – Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.
1.2 – Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.
1.3 – Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil?
1.4 – Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours.
1.5 – Le soleil se lève, le soleil se couche; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau.
1.6 – Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits.
1.7 – Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.
1.8 – Toutes choses sont en travail au delà de ce qu’on peut dire; l’oeil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre.
1.9 – Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
1.10 – S’il est une chose dont on dise: Vois ceci, c’est nouveau! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés.
1.11 – On ne se souvient pas de ce qui est ancien; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.
1.12 – Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem.
1.13 – J’ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme.
1.14 – J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.
1.15 – Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté.
1.16 – J’ai dit en mon coeur: Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon coeur a vu beaucoup de sagesse et de science.
1.17 – J’ai appliqué mon coeur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; j’ai compris que cela aussi c’est la poursuite du vent.
1.18 – Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.


21 – Livre de l’Ecclésiaste – Ancien testament – Livres poétiques