Le Seigneur ne laisse pas le juste avoir faim, mais il refuse au méchant ce qu’il convoite.
Des mains nonchalantes attirent la pauvreté, des mains actives procurent la richesse.
Qui amasse des provisions pendant l’été est un homme sensé, mais qui dort pendant la récolte mérite le mépris.
Les justes attirent sur eux le bonheur. Les méchants cachent la violence dans leurs paroles.
L’âme est le siège des appétits naturels, tels que le besoin de nourriture. Le juste obtient de la bénédiction divine ce qui lui est nécessaire pour l’entretien de sa vie, car il ne demande pas davantage. Le méchant, dont les désirs sont désordonnés, voit son avidité punie. Des bénédictions reposent sur la tête du juste, mais les paroles des méchants cachent la violence.