Neuvaine de remerciements à Saint Joseph

Prières quotidiennes pour la neuvaine à Saint Joseph qui nous garantit la sainteté du mariage pour le remercier de nous guider, nous accompagner et nous protéger chaque jour de notre vie

Neuvaine de remerciements à Saint Joseph

Prières quotidiennes pour la neuvaine

Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux ; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen

Je vous salue Marie…

Marie et Joseph, offerts sur la terre d’Israël, Marie et Joseph morts à eux-mêmes, source du blé nouveau, source de l’Amour divin sur terre, engendrez-nous dans votre trinité sur terre à la sainteté. Faites que nous puissions nous revêtir des vêtements blancs de la naissance et de la Résurrection.

Premier jour  de la neuvaine: Saint Joseph, mémoire du Père

« Joseph fit comme l’Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son Épouse; et sans qu’il l’eût connue, elle enfanta un fils, auquel il donna le nom de Jésus. » (Mt 1,24)

Tout arbre a ses racines propres, et chaque arbre donne un fruit qui lui est propre.
Mais tout arbre ne se développe pas n’importe où, n’importe comment !
Chaque terre a une consistance, une composition plus riche qu’une autre terre.
Il en est de même de notre filiation : « Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham » (Mt 1,1)…… « Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie de laquelle naquit Jésus, que l’on appelle Christ. » (Mt 1,16)
Fils et fille d’homme et de femme, nous nous reconnaissons en fils de Dieu par Jésus-Christ :
« Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi pêcheur » ( prière de Jésus )

Joseph est mémoire du Père, il reconnaît la voix du Père, se lève la nuit, se retire en Égypte (« D’Égypte j’ai appelé mon fils » Os 11,1), puis revient au pays d’Israël (« De toi sortira un chef qui sera pasteur de mon peuple Israël » Mi 5,1).
Joseph permet donc que s’accomplisse l’oracle des prophètes : « Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qui était conforme à la Loi du Seigneur » (Lc 2,39a) et « chaque année ses parents se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque » (Lc 2,41).
A l’image de Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre afin de faire mémoire de notre créateur au-delà de nos familles humaines.

Ce matin, disons avec saint Joseph : « Je te fiance à moi à jamais. Je te fiance à moi pour la justice et le droit, par la grâce et la miséricorde, je te fiance à moi par la fidélité, et toi, tu connaîtras le Seigneur. » (Os 2,21-22 )

Deuxième jour : saint Joseph un guide pour l’homme d’aujourd’hui

« Marie sa mère était fiancée à Joseph ; or, avant qu’ils eurent mené vie commune… » (Mt 1,18)

Joseph fiancé, futur époux, envisage Marie comme une partenaire, une mère de famille pour qui il prépare un logis familial, il prépare un statut social : « Joseph parce qu’il était de la maison de la lignée de David monta en Judée afin de s’y faire inscrire avec Marie » ( Lc 2,4 et 5a)
Joseph, chaque matin œuvre physiquement, il a un métier dur. Il fournit à sa famille le pain quotidien et enseigne à Jésus la tradition. Il prépare et danse le Shabbat, se rend au Temple et assure une vie sociale pour sa famille à Nazareth.
Saint Joseph peut être appelé le saint de l’incarnation.
Il est frère consacré au monastère de Nazareth. Il est veilleur du silence. Mais en homme protecteur, il sera élève du Père pendant toute sa retraite à Nazareth.
Fidèle et juste, saint Joseph va se souscrire aux temps de ce petit monastère, maison du Père sur terre.
Que saint Joseph nous enseigne le respect des temps de prières comme purent les respecter les parents de sainte Thérèse de Lisieux. (Zélie Martin dans sa correspondance familiale rend grâce à saint Joseph pour tous les exaucements obtenus dans le confiance et la patience).

N’hésitons pas à demander à saint Joseph d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver la famille.

Troisième jour : saint Joseph et la maison familiale

« Ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville » (Lc 2,39b)

Après le temps de l’exil, le temps du désert, l’inquiétude, saint Joseph nous montre le chemin de Nazareth.
Nazareth est une école du silence, de la patience et de l’apprentissage à la pauvreté.
Nazareth est un atelier où se tisse le tissu le plus noble, l’écharpe royale !
Nazareth est un atelier où se construit le tabernacle au bois le plus noble.
C’est un temple familial où s’amplifie la mémoire du Père.
C’est un anneau fermé au nom de l’Alliance : « Je sais qu’à Nazareth, Marie pleine de grâces, tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus » ( sainte Thérèse, poésie : « Pourquoi je t’aime, ô Marie »)

Dans cet enseignement au quotidien de la vie de famille, saint Joseph nous aide à comprendre que « vivre d’amour, ce n’est pas sur la terre fixer sa tente au sommet du Thabor. Avec Jésus, c’est gravir le calvaire, c’est regarder la croix comme un trésor » (sainte Thérèse PN17)

Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus.
Ne craignons pas d’accueillir la sainte famille à notre table.

Saint Joseph, protecteur de la famille, aidez-nous à comprendre le sens de la paternité véritable.

Quatrième jour : saint Joseph modèle d’incarnation

« Joseph résolut de la répudier sans bruit. Il avait formé ce dessin, quand l’Ange du Seigneur lui apparut en songe. »( Mt 1,19b )

Saint Joseph devant l’Annonciation s’inscrit à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour s’unir finalement à Marie.

Avec la Sainte Vierge il nous présente la Foi, l’Espérance et la Charité comme choix de communion fraternelle dans une incarnation au jour le jour. Saint Joseph nous explique combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux quand une difficulté, une déception, un sentiment de solitude nous envahit.

Car au-delà de la souffrance, de la révolte, se présente à nous bien souvent le choix entre l’humilité et l’orgueil ; le choix entre l’amour et la haine ; le choix entre la vie et la mort.

Soyons donc attentifs à tout message de foi. Devenons vigilants aux annonces du Seigneur qui vient toujours pour nous guérir, nous faire grandir dans l’épreuve.

Le Seigneur attend de nous une incarnation au quotidien, dans les actes de la vie de tous les jours : « Que quand le Seigneur viendra, Il ne nous trouve pas endormi. » (séquence d’une prière à l’Archange saint Gabriel).

Saint Joseph aidez-nous à triompher de toute solitude, de toute révolte, de tout divorce.

Cinquième jour : saint Joseph lumière dans nos nuits

« Or, lorsque les Anges les eurent quittés pour le ciel, les bergers se dirent entre eux : allons donc à Bethléem…Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. » (Lc 2, 15a et 16)

Quand nous désirons très fort quelque chose et que nous ne l’obtenons pas, la souffrance fait son apparition. Quand la nuit occulte nos pensées et nos décisions, nous sommes dans un désarroi parfois proche du désespoir.

Saint Joseph dans l’inquiétude folle de ne pas offrir à sa famille un lieu pour la nativité, devant le non du monde et devant la nuit des cœurs des hommes reçoit dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : une crèche, un reposoir, un hôpital de pauvres.

Et c’est ce lieu d’aboutissement de toute inquiétude et de toute obscurité qui recevra l’éclairage le plus doux, la lumière la plus forte : l’étoile de la Rédemption.

Au-delà des nuits saint Joseph nous apprend à adorer, à prendre Jésus contre notre cœur, à embrasser sa tête délicate.

Pour le feu que tu entretiens afin de garder la lampe allumée dans l’exil, dans Bethléem, à Nazareth : saint Joseph sois remercié !

Saint Joseph, berger de l’Agneau, conduisez-nous au long des nuits vers la crèche de nos vies.

Sixième jour : saint Joseph protecteur dans la maladie

« Joseph, fils de David, ne crains point de prendre chez toi Marie, ton épouse : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit-Saint ; elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus. » (Mt 1,20b)

Toute atteinte physique ou psychologique peut entraver notre marche.
Tout état de douleur ou de souffrance peut éveiller en nous dépit, rejet, voir désir de mort.
Tout ce qui nous semble acquis, réussi, peut soudainement basculer, disparaître, s’anéantir, devenir le vide total.
Saint Joseph en présentant Jésus au Temple, avec Marie, remplit le vide causé par la révélation de Anne et de Syméon. Il donne le nom de Jésus au monde.
Au-delà de toute souffrance, saint Joseph nous désigne le Sauveur. Il nous montre le Père.
Saint Joseph dit oui, il se laisse couvrir par l’Esprit, il reconnaît le nom de Dieu.
Saint Joseph, aidez-nous à ne pas nous replier sur nous-même dans l’épreuve ; encouragez-nous à nous ouvrir à la seule volonté du Père.

Septième jour : saint Joseph protecteur de l’Église

« Après leur départ, l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : » Lève-toi, prends l’enfant et sa mère et fuis en Égypte » (Mt 2,13a) … L’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi, prends l’enfant et sa mère, et reviens au pays d’Israël » (Mt 2,19b et 20a)

Quand le voile de Marie se souleva au souffle de l’Esprit, elle reconnut la voix du Père.
Et au moment de ce « oui », la Sainte Vierge prenait déjà sous son manteau le premier consacré de Nazareth : saint Joseph.

Quand Joseph sentit le souffle de l’Esprit, tous ses sens furent sollicités. Il reconnut au fond de lui la voix, le parfum et la couleur de l’Esprit.

Ainsi, saint Joseph, gardien de l’Agneau, protecteur de la sainte Famille, est devenu par la grâce du Père le gardien de l’Eglise : « ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit-Saint et elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus ».

A saint Joseph est donné la reconnaissance du fait. Car Marie passe par Joseph pour lui confirmer la voile mystérieux de la virginité et de l’Incarnation.
Joseph en prenant Marie et Jésus sous sa protection viens le premier pour voiler le mystère.
Joseph se tient debout le premier devant le « oui. »
Joseph se tient debout le premier devant l’Église.

Saint Joseph, enseignez-nous à respecter l’Église, à lui être toujours obéissant, dans l’Eucharistie et dans la prière fidèle.

Huitième jour : saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle

« Mon enfant, …vois ! ton père et moi, nous te cherchions. » (Lc 2,48b)

Par notre union avec le Cœur de Marie vient le règne d’amour du Cœur doux et humble de Jésus.
Par l’union aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph.
Par cette sainte communion familiale, nous reconnaissons l’union de tous les cœurs au nom du Père.

Saint Joseph nous garantit la sainteté du mariage et la garde du sacrement de l’Alliance en communiant à l’union de la Vierge Marie. ( l’époux étant garant du fruit et l’épouse étant porteuse du fruit) : « L’arbre du Vie qui était gardé par un Chérubin au glaive de feu, voici qu’il habite en Marie, la Vierge pure ; Joseph le garde. Le Chérubin a déposé son glaive, car le fruit qu’il gardait a été envoyé du haut du ciel. » (saint Ephrem, sermon)

Saint Joseph, apprenez-nous à rendre grâce pour la communion fraternelle au sein de nos familles et qu’il nous soit donné de consacrer tous ceux que nous aimons et tous ceux que nous aimons moins à la sainte Famille.

Neuvième jour : saint Joseph patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire

« Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple. » (Lc 2,46a)

Après sa mort, Jésus est descendu rechercher Adam. A la Résurrection, nous contemplons le Mystère de Pâques.
Mourir d’une mort, de dix morts, de mille morts; mourir de la maladie, de l’abandon; mourir du désir; mourir intellectuellement; mourir de dépression : il y a tant de morts différentes et possibles !
Pourtant, il en est une qui demeure la seule mort véritable : la mort d’Amour !, avec la Vierge Marie et avec saint Jean, debouts dans la confiance au pied de la Croix.
Saint Joseph peut nous tendre la main au moment de notre mort physique.
Saint Joseph peut intercéder pour nous quand nous prions pour nos fidèles défunts.
Saint Joseph protecteur des âmes du Purgatoire l’est d’autant plus qu’il a accepté et partagé pour nous une incarnation totale.
«Seigneur, mon Dieu, j’accepte dès maintenant de votre main, volontiers et de bon cœur, tel genre de mort qu’il vous plaira, avec toutes ses angoisses, ses peines et ses douleurs.»
«Domine Deus, jam nunc quodcumque mortis genus pro tibi placuerit, cum omnibus suis angoribus, poenis ac doloribus, de manu tua aequo ac libenti animo suscipio.»

Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous au moment de la mort.
«Tu lui donneras le nom de Jésus»

Seigneur Dieu, notre Père, combien je te remercie de nous avoir donné ce cadeau inestimable : t’appeler par ton nom : Jésus, homme et Dieu.
Avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers, je te bénis, je te loue, je t’adore, je te célèbre.
Envoie sur moi ton Esprit, afin de dire et de redire avec le cœur ce Nom qui est au-dessus de tout nom.
Par ce nom Tout Puissant et rempli d’amour : dissipe mes ténèbres et fais de moi un enfant de lumière, lave-moi de mes fautes et donne-moi un cœur nouveau, guéris mes blessures afin d’aimer comme tu aimes, délivre-moi de mes angoisses et donne-moi ta paix. Essuie toute larme de mes yeux, que la joie de l’Esprit m’habite. Donne-moi le don suprême de l’Esprit: la tendresse du Père.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.