Fête des Saints Anges gardiens le 2 Octobre

Les Anges Gardiens, princes de la cour céleste, sont chargés de nous conduire dans les voies du salut toujours et partout, la nuit comme le jour, en voyage comme à la maison, de ne jamais nous quitter, même quand nous commettons un péché, même si nous nous révoltons contre eux.

Les Anges Gardiens, princes de la cour céleste, sont chargés de nous conduire dans les voies du salut toujours et partout, la nuit comme le jour, en voyage comme à la maison, de ne jamais nous quitter, même quand nous commettons un péché, même si nous nous révoltons contre eux.

Il y a des Anges préposés par Dieu à notre garde, l’Ancien comme le Nouveau Testament sont pleins de preuves de cette vérité.

Saint Jérôme s’écriait : « Combien est grande la dignité des âmes, puisque chacune d’elles a un Ange destiné par Dieu pour la garder. »

Jésus Christ le dit aussi en parlant des petits enfants : « leurs Anges voient continuellement la face de mon Père qui est au Ciel. »

Notre Ange Gardien a pour mission de s’occuper de nos intérêts et de nous rendre toutes sortes de bons services.

Si nous prions, il va au Ciel porter notre prière et en descend pour nous rapporter les dons de Dieu. Si nous sommes dans la peine, il nous console.

Il veille sur nous comme sur un frère, comme une mère sur son enfant, il nous protège contre le danger, nous donne des solutions dans les situations difficiles. Il est pour nous ce qu’est le guide pour le voyageur, le médecin pour le malade, le pasteur pour ses brebis, le père pour ses enfants, l’ami le plus fidèle pour son ami.

Agar au désert, Loth à Sodome, Isaac sur la montagne de Moria, les enfants de Babylone dans la fournaise, Daniel dans la fosse aux lions, saint Pierre dans la prison … ils ont tous reçu l’aide de leur Ange Gardien.

Nous en faisons chaque jour l’expérience lorsque nous ressentons ces grands moments de bonheur et ces moments heureux où le cœur ressent en lui la présence de Dieu.

En reconnaissance de tant de bienfaits, nous devons honorer nos anges et c’est pour nous rappeler cette grande obligation d’une manière toute spéciale que l’Église a jugé à propos d’établir une fête particulière le 2 octobre pour honorer les saints Anges Gardiens.

Puisque Dieu dans sa bonté a donné à chacun de nous un prince du Ciel pour nous protéger, nous devons le respecter, l’aimer, lui parler et l’imiter.

Nous devons le respecter. Si on doit respecter les grands et les rois de la terre, combien plus devons-nous respecter les princes du Ciel, les grands officiers de la maison de Dieu ?

Quelle faute de ne faire aucune attention à leur présence ! Quelle faute plus grave de faire sous leurs yeux ce que nous ne voudrions pas faire sous les yeux d’un homme!

N’avons-nous jamais oublié que notre Ange Gardien est toujours à nos côtés ? Ne l’avons-nous jamais attristé par des propos ou des actes inconvenables?

Nous devons l’aimer. Et comment ne pas aimer un tel bienfaiteur, un ami si dévoué, si saint, si parfait !

Nous devons lui parler. Garde-t-on le silence avec un ami fidèle?

Saluons-le chaque matin en lui recommandant notre journée, le soir avant le sommeil. Prions-le dans nos combats, dans nos dégoûts, dans les tentations, dans la maladie réclamons son assistance dans les dangers.

Nous devons imiter notre bon Ange. Imiter à l’église, sa foi profonde devant les tabernacles, dans la prière, son recueillement et sa piété dans les affaires, son union à Dieu dans nos tentations, ses luttes contre le démon dans nos rapports avec le prochain, sa patience, sa douceur, son dévouement.

Que fait mon Ange Gardien pour moi ? Il porte à Dieu mes prières, mes aumônes, mes bonnes œuvres, mes bons désirs, mes larmes de repentir, mes afflictions, mes souffrances…

Que dois-je faire pour lui? La reconnaissance pour les soins qu’il prend de moi, la confiance pour sa protection, le respect pour sa présence.

J’ai un Ange, un prince de la Cour céleste pour me protéger.

J’ai un Ange Gardien… Il me garde en toutes circonstances avec la puissance d’un prince et avec la bonté d’un ami, il me soutient car il connaît les ruses du démon.

Je lui dois :
– le respect,
– la reconnaissance,
– la confiance,
– l’amour.