Doit-on prier à genoux?

Que dit la Bible sur la prière à genoux? Pourquoi prie-t-on à genoux? Est-ce le meilleur moyen de prier? d'où vient la prière agenouillée?

Que dit la Bible sur la prière à genoux?

Prier à genoux est le mode de prière le plus fréquemment rapportée dans les Écritures.

Cette attitude est l’expression de la dépendance, de la soumission, voire même de l’infériorité car c’est toujours le plus petit qui fléchit les genoux devant le plus grand. N’est-ce pas au nom de Jésus qui a été haut élevé que se ploie tout genou des êtres célestes, et terrestres, et infernaux ? (Phil. 2:9, 10).

Voyez la signification typique de l’«Abrec» prononcé devant Joseph (Genese 41:43).

C’est donc une position particulièrement indiquée pour la prière et que nous devons rechercher dans toute la mesure du possible.

Il est souhaitable que dans les réunions de prières, toutes les personnes dont l’état physique le permet se mettent à genoux. De même aussi, adoptons cette position pour nos prières individuelles ainsi que lors des prières en famille.

Lors de la dédicace du temple, le roi Salomon fléchit les genoux pour prononcer sa remarquable prière, en face de toute la congrégation d’Israël (2 Chroniques 6:13).

Étienne, à genoux, intercède pour ses persécuteurs (Actes 7:60). Nous pourrions multiplier les citations en parlant d’Esdras, de Daniel, de Pierre, de Paul et d’autres encore, desquels la Parole nous dit qu’ils se sont tenus à genoux pour prier.

Le Seigneur lui-même, à genoux dans le jardin de Gethsémané, soutint dans la prière un combat que nous ne pouvons considérer qu’à un jet de pierre et dans l’adoration.

Là, son humanité, sa dépendance et sa soumission brillent d’un éclat sans pareil. Pressentant dans son âme sainte ce que comportait l’affreuse réalité de la séparation de Dieu et l’abandon de Celui duquel il accomplissait les desseins, il demande s’il était possible que cette coupe passe loin de lui.

Toutefois, dans son parfait dévouement, il ajoute : « Non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux » (Matthieu  26:39). N’avons-nous pas des motifs de ployer nos genoux chaque jour devant lui, avec actions de grâces ?

L’apôtre Paul, désirant que les Éphésiens saisissent mieux les conseils divins, le propos des siècles établi dans le Christ Jésus, pouvait leur écrire : « C’est pour cela que je fléchis mes genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus Christ… afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être fortifiés en puissance par son Esprit, quant à l’homme intérieur ; de sorte que le Christ habite, par la foi, dans vos coeurs, et que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour » (Éph. 3:14 à 19).