Espoir pour la nouvelle année
J’ai dit à l’homme qui se tenait à la porte de l’année : Donne-moi une lumière pour que je puisse marcher sans crainte dans les ténèbres de l’inconnu
Mais il me répondit :
Avance dans la nuit et mets ta main dans la main de Dieu, cela te sera mieux qu’une lumière et plus sûr qu’un chemin connu.
Je t’avais demandé. Seigneur, une lumière pour discerner
une route, éclairer mon chemin
dans la nuit de ce monde où règne le malin,
je t’avais demandé cela dans ma prière.
Au seuil de l’inconnu que l’an nouveau m’appelle à franchir
pas à pas sans connaître la fin,
comment pourrai-je donc assumer mon destin
face à l’adversité, si rien ne la révèle ?
J’ai besoin d’y voir clair pour éviter la pierre
qui me ferait tomber dans cette obscurité,
et contre l’ennemi qui se tiendrait caché
Il me la faut vraiment. Seigneur, cette lumière !
Et tu m’as répondu, Seigneur, à ta manière.
Ce que j’avais demandé, tu ne l’as pas donné ;
mais tu m’as offert plus et mieux, en vérité,
car tu réponds toujours, pourvu qu’on soit sincère.
Tu m’as dit : « Mon enfant, ne suis-je pas ton père ?
Pourquoi donc t’inquiéter au sujet de demain ?
C’est moi qui te conduis ; mets ta main dans ma main,
avance dans la nuit ; je serai ta lumière. »
Je t’obéis. Seigneur, et devant le mystère
de ce sombre avenir, redoutable, incertain,
je ne crains aucun mal, car je suis dans ta main.
C’est toi qui me conduis, ô mon céleste Père !
Amen