Lors de la prière de l’Angélus de ce premier dimanche de Carême, le Pape François est revenu sur le récit des tentations de Jésus dans le désert, évoqué dans l’Évangile du jour, tiré du premier chapitre de Saint-Marc.
Pape François a mis en lumière «les trois tentations vécues par Jésus, qui indiquent trois routes que le monde propose toujours en promettant de grands succès : l’avidité de la possession, la gloire humaine, l’instrumentalisation de Dieu.
Ce sont trois routes qui nous perdront», a martelé le Pape, détaillant les dangers de ces trois impasses.
Première tentation: «La route de l’avidité de possession. C’est toujours la logique insidieuse du diable», a rappelé le Pape François .
Le diable utilise le «besoin légitime et naturel de se nourrir, de vivre, de se réaliser, d’être heureux, pour nous pousser à croire que tout cela est possible sans Dieu, et même contre Lui».
Mais Jésus lui nous invite à nous abandonner avec une pleine confiance à la providence du Père, qui prend toujours soin de ses enfants.
Deuxième tentation : «la route de la gloire humaine.
Le diable dit : «Si tu te prosternes devant moi, tu auras tout».
«On peut perdre toute dignité personnelle, si on se laisse corrompre par les idoles de l’argent, du succès et du pouvoir, tout en rejoignant sa propre auto-affirmation». Mais Jésus rappelle que l’on ne doit se prosterner que devant Dieu seul.
Troisième tentation : «instrumentaliser Dieu à son propre avantage.
Au diable qui, en citant les Écritures, les invite à chercher en Dieu un miracle éclatant, Jésus oppose de nouveau la ferme décision de rester humble et confiant face au Père», en reprenant ce commandement reçu par Moïse :
“Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu”. «Ainsi, Jésus repousse la tentation peut-être la plus subtile : celle de vouloir tirer Dieu de notre côté, en lui demandant des grâces qui en réalité servent à satisfaire notre orgueil», a expliqué le Pape François.
Face à ces trois pièges, il faut donc cultiver trois remèdes : «la vie intérieure, la foi en Dieu, la certitude de son amour», et ne surtout pas dialoguer avec le diable.
Jésus n’a pas dialogué avec Satan, il s’est contenté de lui répondre en citant les Écritures : ce comportement doit nous inspirer pour vivre ce Carême comme un temps de vérité et de purification.