L’onyx pierre précieuse du pectoral du prêtre Aaron
L’onyx est la première pierre précieuse noire que nous trouvons dans les Écritures (Gen. 2:12). Deux de ces pierres étaient sur les épaulières de l’éphod du grand sacrificateur Aaron. Elles étaient enchâssées dans des châtons d’or. Sur l’une étaient gravés les noms de six des fils d’Israël et sur la seconde les noms des six autres, selon leur naissance (Ex. 28:9). Nous la retrouvons sur le pectoral, mais elle ne se trouve pas parmi les pierres qui ornent les fondements de la Jérusalem céleste de l’Apocalypse 21.
Il ne faut pas confondre la pierre noire souvent veinée de blanc qui est vendue aujourd’hui sous le nom de pierre d’onyx avec celle des anciens dont nous parle l’Écriture.
Dans l’antiquité, la pierre d’onyx était une pierre de la couleur de l’ongle de l’homme ; de là son nom significatif onyx, qui veut dire ongle. C’est là le principal caractère que nous avons à considérer dans cette pierre. Nous pourrions, peut-être, y ajouter celui de la particularité qu’elle a de pouvoir être gravée avec facilité.
De quoi nous parle la pierre d’onyx ?
C’est dans les saintes Écritures que nous avons à chercher la réponse à notre question. Dieu a toujours un but précis et digne de Lui en nous donnant une image, et sa Parole nous en donnera l’interprétation. Évidemment, Il veut ici nous parler de Celui qui est notre souverain Sacrificateur et qui nous porte sur ses puissantes épaules.
Dans les ordonnances concernant les holocaustes d’oiseaux, le sacrificateur devait détacher la tête de la victime avec son ongle
et la faire fumer sur l’autel (Lév. 1:15).
Il est inutile de dire que ce sacrifice nous parle du sacrifice plus grand et plus parfait de Celui qui est descendu du ciel et qui a été mis à mort par la main d’hommes iniques. Or c’est Celui qui est pour nous devant Dieu et qui nous porte sur ses épaules. Il est capable de sympathiser avec nous puisqu’Il a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché ; car, en ce qu’Il a souffert lui-même, étant tenté, Il est à même de secourir ceux qui sont tentés.
Nous comprenons donc facilement pourquoi les pierres précieuses qui étaient sur les épaules du grand sacrificateur étaient des pierres d’onyx, pierres de la couleur de l’ongle de l’homme. Elles parlaient d’avance de la violence que devait subir Celui qui maintenant prie pour nous. Dans la puissance d’un amour que rien n’a arrêté et qui l’a fait traverser les souffrances qui ont été sa part, Il continue son service jusqu’à ce que nous soyons arrivés dans les demeures célestes.
Il fait bon se sentir sur de telles épaules et de savoir que nous y sommes en justice et comme des joyaux qui sont précieux à son cœur. Nous comprenons facilement pourquoi nous ne trouvons pas la pierre d’onyx dans les fondements de la Jérusalem céleste. Quand nous y serons arrivés, nous n’aurons plus besoin de son office de sacrificateur, puisque nous en aurons fini à tout jamais avec les peines et avec les dangers du voyage.