Les adultes sont souvent embarrassés par les questions des enfants. On ne parle pas volontiers de la mort, et jamais spontanément.
- Choisissez le bon moment : Choisissez un moment calme et propice pour avoir cette conversation, de préférence lorsque vous avez du temps pour répondre à leurs questions sans être pressé.
- Utilisez des mots simples : Utilisez des mots simples et compréhensibles en fonction de l’âge de l’enfant. Évitez d’utiliser des euphémismes qui pourraient semer la confusion.
- Répondez à leurs questions : Les enfants peuvent poser des questions directes ou indirectes sur la mort. Répondez honnêtement et de manière appropriée à leurs questions, en évitant de fournir trop d’informations à la fois.
- Utilisez des métaphores : Parfois, l’utilisation de métaphores peut aider à expliquer la mort aux enfants. Par exemple, vous pourriez dire que c’est comme quand une fleur se fane et ne peut plus grandir.
- Expliquez les émotions : Parlez des émotions que les gens ressentent lorsque quelqu’un meurt, comme la tristesse, le chagrin et le fait de manquer la personne.
- Incluez la dimension spirituelle : Si votre famille a des croyances religieuses, vous pouvez expliquer la mort comme un passage vers un lieu de paix, de repos ou de vie éternelle, en fonction de vos croyances.
- Soyez ouvert à leurs réactions : Les enfants peuvent réagir de différentes manières à cette conversation. Soyez à l’écoute de leurs sentiments et de leurs questions et assurez-vous qu’ils se sentent en sécurité pour s’exprimer.
- Évitez les détails macabres : Évitez de donner des détails graphiques ou effrayants. Faites en sorte que la conversation soit douce et rassurante.
- Lisez des livres adaptés : Il existe des livres pour enfants qui traitent de la mort de manière douce et appropriée. Vous pourriez envisager de lire ces livres ensemble pour aider à faciliter la discussion.
- Rappelez-vous que les explications peuvent évoluer : Les enfants comprennent la mort de manière plus approfondie à mesure qu’ils grandissent. Soyez prêt à aborder le sujet à nouveau et à ajuster vos explications en fonction de leur maturité et de leur compréhension.
Chaque enfant est différent, alors adaptez votre approche en fonction de la personnalité et des besoins de votre enfant. L’objectif est de leur offrir une compréhension douce et rassurante de la mort tout en respectant leur niveau de développement.
On ne peut plus revenir sur le sens d’une vie.
Le bien demeure. Le mal, commis ou subi, ne peut plus être réparé. Et l’entreprise qui n’a pu être menée à terme reste pour toujours inachevée.
La Bible ne satisfait pas notre curiosité. Et les révélations théologiques ne répondent pas aux questions des enfants.
Mais nous pouvons au moins nous demander en quoi cette échéance donne de la valeur au présent.
Tout d’abord, la vie, de son début jusqu’à son terme, est sacrée. Elle dépasse les limites de nos conceptions. A défaut de pouvoir expliquer ce qui appartient au domaine éternel, on peut parler de la réalité telle qu’elle est et admettre les limites de nos connaissances et de nos capacités.
Les dire, et reconnaître la valeur unique du moment présent afin de l’enrichir de toutes nos capacités d’affection, d’ingéniosité, et de respect d’autrui.
N’attendons pas d’être pris au dépourvu pour y penser. La fête de la Toussaint est une occasion pour en parler et la Bible, véritable livre de vie, nous aide à trouver un sens et une valeur éternelle à notre quotidien éphémère.
La vie reste à vivre
Chaque enfant est différent, alors adaptez votre approche en fonction de la personnalité et des besoins de votre enfant. L’objectif est de leur offrir une compréhension douce et rassurante de la mort tout en respectant leur niveau de développement.