Dès qu’il en a l’occasion, l’anesthésiste Néstor Ramírez Arrieta, qui travaille dans une clinique de la ville de Carthagène (Colombie), profite de ses pauses pour prier avec le chapelet. Une photo a immortalisé ce moment. Publiée par le pasteur évangélique Luis Alberto Gallego, elle a été partagée et commentée par des milliers de personnes sur les réseaux sociaux.
Esta imagen de mi gran amigo y hermano el Doctor Anestesiólogo Nestor Ramírez, quebrantó mi corazón. Él como muchos…Geplaatst door Luis Alberto Gallego op Zaterdag 27 juni 2020
Cette image de mon grand ami et frère le docteur Nestor Ramirez, anesthésiste, m’a brisé le cœur. Comme de nombreux médecins, il subit des changements incessants et une très forte pression émotionnelle à laquelle beaucoup d’entre nous ne pourrions pas résister. Malgré tout, lors de ses brefs moments de repos, il sort son chapelet et se met à prier. Bien que nous soyons différents dans nos façons d’adorer et de prier, quelqu’un peut-il douter que Dieu n’entende pas cette prière?
Aujourd’hui, je me joins de tout cœur à sa prière en appelant tous les médecins et le personnel de santé qui se donnent au-delà de leurs limites pour le bien-être de leur prochain. Il n’y a pas de frontières quand il s’agit de Dieu.
Devant l’émotion suscitée par cette photo, Aleteia a contacté le docteur Ramirez qui a livré son témoignage. « Je n’ai aucun doute, Dieu entend nos prières, il est très heureux de guérir les malades et je témoigne de sa présence tous les jours. Il agit à travers mes mains et je lui demande d’utiliser mon ministère de guérison, d’autant plus que nous traversons une situation très difficile ».En Colombie, selon les données fournies par l’OMS, plus de 11.000 personnes sont déjà mortes du coronavirus et près de 327.000 cas ont été confirmés. Carthagène est l’une des villes les plus touchées par le virus, avec plus de 16.000 cas et 476 morts. Une situation difficile, d’autant que les ressources hospitalières sont insuffisantes et que la pauvreté oblige de nombreux habitants à partir pour subvenir aux besoins de leurs familles, sans qu’ils puissent respecter les mesures de prévention.
Le docteur Ramírez a connu un avant et un après sa rencontre avec le Christ. « Après une crise familiale et une vie mondaine, j’ai eu l’occasion d’expérimenter un face-à-face avec Dieu un jour de solitude. J’ai commencé à fréquenter des groupes de prière, je me suis laissé guider par des conseillers spirituels, j’ai goûté à nouveau à l’Eucharistie et j’ai commencé à aimer le chapelet, compagnon fidèle dans ma vie professionnelle », a-t-il encore confié à Aleteia. Les prières de son épouse, Maria Bernarda Lopez, ont également favorisé sa conversion et aujourd’hui, après 36 ans de mariage, ils marchent main dans la main avec Dieu, qui soutient leur famille, qui comprend également leurs trois enfants et un petit-fils. Le chapelet l’accompagne chaque jour et il ne sépare jamais sa foi de son travail, comme en témoigne cette photo.