Marie Médiatrice, Notre Dame de Fatima
1944, Paris est menacée de destruction par l’armée allemande. C’est alors que le cardinal Suhard fait un vœu : si la Vierge Marie protège Paris, il promet de lui bâtir un sanctuaire.
C’est ainsi que Marie-Médiatrice, auquel on ajoutera plus tard le nom de Notre-Dame de Fatima vit le jour. La première pierre de sa fondation fut posée en 1950. Cette église votive aurait dû être entourée d’habitations qui ne furent jamais construites et l’église, isolée, se retrouva fermée depuis les années soixante-dix jusqu’à ce que la construction de l’hôpital Robert-Debré lui redonne finalement vie, après l’avoir d’abord menacée de destruction. C’est à ce moment qu’elle fut confiée par le cardinal Lustiger à la communauté portugaise de Paris, érigeant en elle le sanctuaire de Notre-Dame de Fatima.
Marie-Médiatrice, Notre-Dame de Fatima ou encore Notre-Dame de la Paix, de par ses noms, l’église est un symbole fort de paix et d’amour..
Ce sanctuaire dédié à Marie Médiatrice — celle qui intercède devant Dieu le message des hommes — porte le nom de Fatima, lieu de pèlerinage important au Portugal.
Elle accueille en son sein tout particulièrement la communauté catholique portugaise de la région parisienne, mais plus largement les fidèles d’ici ou d’ailleurs créant ainsi un lien entre les communautés françaises et immigrées. Elle est également appelée Notre-Dame de la Paix, car l’église basse est « un mémorial des victimes de la guerre en particulier de ceux qui n’ont pas reçu de sépulcres ».
En lien avec Fatima, devenu un important lieu de pèlerinage suite aux six apparitions de la Vierge aux jeunes bergers sous le nom de Notre-Dame du Rosaire de Fatima en 1917, le sanctuaire de la butte de Belleville célèbre la Vierge sous la forme de pèlerinages et de nuits de prières tous les 12 du mois entre mai et octobre et les matins des 13 mai et octobre (dates des 6 apparitions de la Vierge aux jeunes bergers).
Le pèlerinage s’achève par une procession aux flambeaux autour de l’église le soir des 12.