Le henné en Egypte à l’époque Biblique
Les Égyptiens teignaient leurs cheveux en utilisant des plantes et des minéraux pour produire une gamme de couleurs, allant du noir au blond en passant par le rouge. Les teintures les plus courantes comprenaient le henné, la myrrhe, la sauge et le cuivre.
Connu pour ses propriétés nourrissantes et protectrices pour conserver la beauté des cheveux et de la peau, le henné est une plante utilisée depuis des milliers d’années en Égypte en teinture capillaire, pour les tatouages, pour des soins de beauté et pour ses propriétés médicinales contre les affections du cuir chevelu.
Il est obtenu à partir des feuilles de la plante Lawsonia inermis séchées et broyées pour obtenir une fine poudre verte. Le henné est principalement utilisé pour colorer les cheveux du blond au brun foncé en fonction de la durée d’exposition et de la concentration de la poudre, ainsi que pour colorer les ongles et tatouer la peau.
Sa préparation consiste à mélanger la poudre de henné avec de l’eau et parfois avec d’autres ingrédients tels que de l’huile d’olive, du vinaigre, du jus de citron ou de la camomille.
Le mélange est ensuite appliqué sur les cheveux ou la peau pendant plusieurs heures avant d’être rincé à l’eau claire.
Le henné était aussi associé à des rituels de décoration des corps lors de fêtes et de cérémonies où il était appliqué à l’aide de pochoirs ou de tampons en bois sculptés pour créer des motifs.
Aujourd’hui, le henné est toujours utilisé pour la coloration des cheveux et des ongles ainsi que pour les tatouages temporaires.